dimanche 27 décembre 2015

Le Don d'Organes: le conflit israélo-palestinien !

Le Pardon pour un Don de Vies

Pourquoi parler du conflit israélo-palestinien dans un blog sur le Don d'Organes ?
Simplement parce que, même dans un conflit, il est possible de trouver des personnes suffisamment ouvertes et pacifistes que pour penser d'abord "PARTAGE" avant de penser "guerre" !


Cyril Dion, acteur, activiste pour un monde meilleur, porte-parole du mouvement des Colibris et journaliste dans "Kaizen Magazine" a écrit un article édifiant sur le Partage "Love is the Answer" dans KAIZEN-MAGAZINE en août 2014. (Pour voir différents articles de Cyril Dion, cliquez sur la photo)
http://www.kaizen-magazine.com/category/cyrildion/
Chaque jour, je suis effrayé d’entendre un nombre toujours plus grand de personnes, dire à quelle point elles ne peuvent plus supporter les Juifs à cause de ce qu’ils font endurer aux Palestiniens, ou qu’ils détestent les Musulmans parce qu’ils sont dangereux, violents, intolérants. Le conflit israélo-palestinien, comme tous les conflits, chargé des horreurs perpétrées par les deux parties, polarise, simplifie, entretient ou amplifie la peur et le rejet de l’autre.
Face à ce mouvement d’assimilation, du type tous-dans-le-même-sac, il me paraît important de rappeler quelques histoires montrant un autre visage des Israéliens et Palestiniens.

Don d'organes: un jeu d'enfants !

Yoni

En 2002, Yonatan “Yoni” Jesner, jeune juif écossais passionné par la culture du judaïsme était venu passer une année pour étudier dans une Yeshiva. Il projetait ensuite de rentrer en Ecosse pour y devenir médecin, désireux de sauver des vies comme y invite l’un des dix commandements. Mais le 19 septembre, Yoni est l’une des six personnes tuées par un attentat suicide dans un bus de Tel Aviv, revendiqué par le Hamas.
D’abord très sévèrement blessé, il est transporté à l’hôpital où ses parents consentent à le débrancher des machines qui le maintiennent en vie et à faire don de ses organes. L’une des récipiendaires est Yasmin Abu Ramila, 7 ans, jeune fille palestinienne de Jérusalem Est, née avec une malformation du rein. Elle attendait une greffe depuis deux ans, après de nombreuses années de traitements. Interrogé par la presse, Ari, le frère de Yoni expliquera la décision de la famille en disant que « Le plus important est qu’une vie a été donnée à un autre être humain ». Abu, le père de Yasmine, déclarait quant à lui « Nous sommes une famille. Ils ont sauvé ma fille. Une partie de leur fils vit à l’intérieur de ma fille. Nous sommes tous un seul peuple. »

Ahmed

Ahmed Khatib, jeune garçon de 12 ans, a été abattu à Jénine en novembre 2005 par un soldat israélien qui affirma avoir pris le jouet-pistolet qu’il brandissait pour une arme véritable. Il fut conduit à l’hôpital israélien de Haifa où les docteurs ne purent le sauver. Ses parents décidèrent eux aussi de donner ses organes à 6 personnes parmi lesquelles 4 juifs israéliens : un adolescent qui reçut ses poumons, une petite fille de sept mois (qui ne survécut pas à l’opération) et une femme de 58 ans qui se partagèrent son foie, et une fillette de 3 ans qui partagea ses reins avec un jeune bédouin de 5 ans.
Invité par Ehud Olmert à venir lui rendre visite à Jérusalem, Ismail, le père d’Ahmed lui répondit : « Je viendrai si cela sert à promouvoir la paix. Et je lui dirai une chose : les enfants n’ont rien à voir avec ce conflit. Mon fils est mort, mais six Israéliens ont maintenant une part d’un Palestinien en eux. Et peut-être y vit-il encore. » Plus tard, Ismail créera un centre pour la paix, portant le nom d’Ahmed.
Si ce geste fut salué, il fut également très critiqué par la communauté de Jénine ne comprenant pas pourquoi les organes de cet enfant avaient servi à sauver des « ennemis ». Alba, la mère d’Ahmed déclara pour expliquer leur geste : « Nous avons été témoins de beaucoup de scènes très pénibles à l’hôpital. J’y ai vu des enfants souffrir énormément de ne pas pouvoir être greffés. Peu importe qui ils étaient. Nous n’avons pas spécifié que nous voulions que ses organes aillent à des Juifs, des Musulmans ou des Chrétiens. Je n’ai jamais voulu que mon fils souffre et je ne veux qu’aucun enfant souffre quelle que soit son origine. »



Pour conclure,

le Partage, le Don de Soi, le "Don de Vies", le Don d'Organes sont possibles dans toutes les circonstances et à tout moment.
Si les parents de Yoni, ceux d'Ahmed, ceux de Laly, et tant d'autres ont été capables, je pense que nous tous, nous pouvons l'être.
En Belgique, il suffit de s'inscrire à la Commune.
En France, il suffit de se déclarer "Donneur" à ses proches et de prendre en plus la Carte de Donneur qui, un jour, deviendra certainement officielle.


Merci d'avance pour tous ceux qui attendent une transplantation.


Sources: http://www.kaizen-magazine.com/love-is-the-answer-2eme-partie-les-dons-dorganes/


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