lundi 28 décembre 2015

Ma première Gratiferia involontaire !

Une vrai notion de Partage !

Cet été, sans le savoir, j’ai suivi un concept qui existe depuis quelques année en Amérique du sud et en Suisse.
Ayant fait un tri dans ma cabane de jardin, j’ai placé près de ma maison, un panneau avec inscrit:
 « A DONNER » une tondeuse, un toboggan, un lit de jardin, un parasol, 2 vélos, …
Et forcément tout est parti rapidement.
Et le plus incroyable, c’est que même s’il est évident que les gens qui ont profité de ces objets qui étaient encore en bon état, étaient super contents, je pense que la personne qui s’est sentie le mieux après le départ de ces objets, ….., ce fut moi !!
Cela fait un bien fou de donner !
Et sans rien demander, 2 mois plus tard, un voisin m’a fait cadeau de pavés en pierre que j’ai pu utiliser pour mon Jardin-Mandala et un autre nous a offert de superbes carottes et des céleris.
Il est évident que pour moi, donner "gratuitement" a aussi une importance à un autre niveau.
Le « Don d’organes », c'est aussi une autre sorte de « Don GRATUIT ».
Si le concept vous intéresse, cliquez sur l'image
https://gratiferiajura.wordpress.com/about/

Mais en fait, c’est quoi une Gratiferia ?

Né en 2010, dans la capitale argentine, le concept fait fureur et a déjà conquis de nombreuses villes à travers tout le pays et a démarré en Europe. L’idée est simple, il s’agit de donner le superflu sans rien attendre en retour, pour que plaisir d’offrir ne rime pas avec consommation effrénée.
Une idée qui gagne du terrain
Imaginez un instant une brocante ou derrière chaque étal vous seriez accueillis par un: « Servez-vous, tout est gratuit ».
À première vue, l’idée peut faire sourire… Pourtant, ces marchés existent bel et bien à Buenos Aires, où ils ont lieu de façon régulière depuis 2010.
Baptisés gratiferias, ces événements ont vu le jour grâce à Ariel Bosio, un jeune argentin lassé de devoir transporter ses possessions de déménagement en déménagement. Il explique:
« J’ai découvert que je pouvais vivre avec moins d’affaires que ce que je possédais et que c’était surtout une question d’habitude ».
Après avoir offert son « surplus » aux amis de son école d’arts martiaux, Ariel crée le concept de gratiferias, qui se répand d’abord à travers les centres culturels de la ville avant de conquérir les places publiques.
N’importe qui peut organiser un gratiferia, à la seule condition que le lieu soit public, ouvert à tous et qu’aucun droit d’entrée ne soit exigé. Avec un message simple:
« Amenez ce que vous voulez, ou rien du tout. Repartez avec ce qui vous plaît ».
Ni troc, ni réciprocité
Les gratiferias sont avant toute une invitation à se débarrasser de possessions matérielles devenues inutiles ou superflues, afin qu’elles circulent et profitent à d’autres.
Aux objets qui se trouvent habituellement sur un marché d’occasion, tels que vêtements, livres, meubles ou appareils électroniques, sont venus s’ajouter des biens immatériels. Les gratiferias sont aussi l’occasion de concerts, d’ateliers de toutes sortes, de projections cinématographiques ou encore de séances de massage. Bien sûr, toutes ces activités sont proposées gratuitement.
Claudia Cordobes organise des marchés gratuits à San Fernanda, dans la province de Buenos Aires et s’amuse des réactions du public:
« Ceux qui viennent pour la première fois à un gratiferia le font par curiosité, un peu surpris, pour vérifier que tout est vraiment gratuit, comme on le leur a raconté ».
Sur sa page Facebook officielle, le projet regroupe plus de 3 800 personnes, et connaît un succès croissant. Le concept dépasse déjà les frontières de l’Argentine et s’exporte vers les pays voisins, au Chili, en Uruguay, au Brésil, en Colombie ou au Mexique. Ariel Bosio s’enthousiasme:
« Chaque jour, nous sommes un peu plus nombreux à adopter cette nouvelle forme de partage ».
Et qui sait, pourquoi ne pas créer la première "GRATIFERIA" en Belgique?

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